Pour sa 41e édition, le rallye Paris-Deauville n’a pas failli à sa réputation de tourisme et d’élégance en automobiles anciennes. Début octobre, ses 65 équipages venus de toute l’Europe ont déroulé sur les routes normandes un véritable voyage dans le temps.

Le soleil qui a généreusement nourri la Normandie du 5 au 7 octobre derniers a évidemment contribué au succès du rallye Paris-Deauville. Mais cette belle épreuve touristique s’annonçait dès le départ sous les meilleurs augures, en réunissant un ensemble exceptionnel de voitures de collection. En effet, 65 équipages se sont retrouvés place Vendôme, le petit matin du vendredi. Venus de plusieurs pays d’Europe, ils confirmaient la vocation internationale du rallye.Les automobiles s’échelonnaient de 1913 à 1965, merveilleux raccourci de la production automobile d’un demi-siècle, avec une panoplie de grandes routières comme on a peu coutume d’en croiser : plusieurs Hispano-Suiza, majestueuses reines de la route dans les années vingt, grosses Bentley rappelant les victoires de la marque aux 24 Heures du Mans, Aston Martin à la ligne racée, élégantes Delahaye et Rolls Royce, sportives Lancia, Alfa Romeo et Jaguar, flamboyantes Auburn et Packard, toutes ont rallié Deauville dans la journée, suivant les rives sinueuses de la Seine avant de la traverser par le pittoresque bac de La Bouille.
La ville des planches a ensuite réservé son lot de festivités : présentation des équipages en présence du maire, randonnée de Trouville à Etretat, baptêmes en voitures anciennes au profit de l’association « L’Enfant bleu », dîner et spectacle au casino, le tout se terminant en beauté avec le fameux concours d’élégance sur l’hippodrome de la Touques, où chacun rivalisait d’imagination devant un public enthousiaste pour présenter sa voiture de façon originale. Le Volant d’Or, récompense suprême de ce spectacle, a été décerné à un équipage venu d’Angleterre : Antoine Dady, pilotant une Lancia Lambda 1929.
Ce Paris-Deauville n’a pas failli à sa réputation de grande classique du genre et confirme que la formule, pour sa 41e édition, conserve tout son attrait et sa fraîcheur !

Organisation : Club de l’Auto, 19 rue du Mont-Valérien, 92210 Saint-Cloud,
tél. 01 46 89 62 75, email bernard.dortomb@wanadoo.fr, site www.clubdelauto.org

Concours d’élégance – Résultats

• Volant d’or, toutes catégories : Lancia Lambda torpédo Casaro1929, Antoine Dady

• Belle époque / Vétérans : Panhard & Levassor X19 torpédo 1913, Geoff Peck.

• Années folles / Vintage : 1, Rolls Royce Phantom I cabriolet Brewster 1930, Stéphane Kimmel – 2, Chenard & Walker U2 coupé-chauffeur 1921, Jean-Jacques Vigneau – 3, Hispano Suiza H6B torpédo Kellner 1924, Modeste Tréhin.

• Post-vintage : 1, Jaguar SS100 roadster 1936, Penny Palmano – 2, Alfa Romeo 6C 2500 cabriolet Touring 1939, Jean-Charles Hazet – 3, Rolls Royce 25/30 coupé-chauffeur 1936, Arlette Hollande.

• Classiques : 1, Delahaye 135 M cabriolet Chapron 1950, Eric Fleskens – 2, Alfa Romeo 6C 2500 cabriolet Pininfarina 1947, Bernard Dortomb – 3, Jaguar XK 120 roadster 1950, Roger Palmano.

• Coup de cœur ville de Deauville : MG TD roadster 1949, Katherine Palmano.
• Coup de cœur du jury : Opel Olympia Rekord cabriolet 1957, Martin Deneger.
• Coup de cœur Club de l’Auto : Citroën 8CV Rosalie coach Manessius 1934, Christophe Besson.

LEGENDES PHOTOS

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Claude Delagneau, président de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque, donne le départ de la randonnée, place Vendôme à Paris, devant le splendide torpédo Citroën C4 de Guy Dibouës.

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A Deauville, grand succès populaire pour les baptêmes en voitures anciennes, au profit de l’association « L’enfant Bleu ».

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Bernard Dortomb, président du Club de l’Auto, avec son épouse lors de la présentation de son Alfa Romeo 6C 2500 au concours d’élégance.