Pour ce 40ème Rallye Paris-Deauville , le bureau du Club de l’Auto avait demandé à Max Evénements, organisateur de cette édition anniversaire, de renouer avec les grands départs comme ceux des 20ème et 30ème qui sont restés gravés dans nos mémoires.
Grâce a la ténacité de Michel Senges, la musique à cheval de La Garde Républicaine a accueilli favorablement notre demande pour accompagner le départ du rallye au pied de la Tour Eiffel.
La sortie de Paris le vendredi matin avec une circulation importante est de plus en plus laborieuse et nous fait perdre pas mal de temps, il faudra peut être à l’avenir prendre le départ de la banlieue…
La première étape, le midi, au château de Melleville, aura rappelé des souvenirs à certains équipages, le propriétaire des lieux est toujours le même près de 10 années après.
En fin d’après midi, Monsieur Pierre-Alain Duplais, Maire adjoint et le public de Deauville nous ont réservé un accueil chaleureux sous le portique.
Il faut dire que Dominique et Patrick Houdayer avaient largement mis en place les affiches à l’office du tourisme, chez les commerçants et le groupe Barrière en collaboration avec les membres du bureau venu à Deauville pour transporter la Citroën C4, mascotte du Club de l’Auto et les affiches
Le soir, dans les salons du Normandy- Barrière, Denis-Paul Noyer l’auteur du tableau de l’affiche obtenait un bon succès avec les dédicaces personnalisées des affiches.
Le samedi est généralement consacré à une promenade dans la région.
Cette année, Pascal Behr heureux propriétaire dans le Pays d’Auge nous a fait découvrir les jolies routes des Douets parsemées de haras nichés dans les bois et prairies pour arriver dans le joli village de Cormeilles où un accueil chaleureux nous a été réservé par l’union des commerçants et Bernard Vaxelaire propriétaire du restaurant les « Gourmandises. »
De retour à Deauville, l’après midi est maintenant réservée à l’association « l’enfant bleu », initiative d’Igor Bietry très appréciée et attendue pour la 2ème année consécutive.
En contre partie d’une modeste rétribution, le public s’inscrit pour une balade en ville dans nos voitures.
Dans la soirée, Monsieur Philippe Augier, Maire de Deauville, nous fait l’honneur et l’amitié de nous accueillir à la villa Strassburger malgré un emploi du temps très chargé.
Après les photos d’usage et mots de bienvenue de Monsieur Augier, Bernard Dortomb retrace l’historique depuis le premier Rallye Paris-Deauville créé par Adrien Maeght en novembre 1967 et présente la première affiche réalisée en 1967 et celle de cette édition.
Adrien Maeght exprime le plaisir d’être présent et félicite les différents présidents et leurs équipes pour le travail accompli depuis 40 années.
Dans la soirée, les talents de l’excellent orchestre venu de Caen sur la recommandation de Bernard et Anne-Marie Umark, ont mis l’ambiance attendue et nous avons apprécié aussi les prestations de Nanou et Georges Pontet puis le duo de chanteurs créé pour l’occasion par Annie Thibaut et Henri Sauvegrain.
Georges nous avait préparé une chanson spéciale 40ème anniversaire dont je vous livre les couplets:
« Quand à Deauville…., Nos torpédos défilent…
Tous les bravos …., Vont au Club de l’Auto…
Nos régulières…. Nous ouvrent les portières….
Et les badauts….., Admirent nos autos… » à reprendre en cœur….
Entre deux plats, Marcel Bonhoure et Marguerite Fraisse remettent le trophée Gilbert Jauffret à Charles et Pierrette Hazet et Jean Claude Beauvais offre une photo de la traction Citroën 15/ 6 cabriolet MB, exemplaire n° 7, à Marcel Bonhoure, précédent propriétaire.
Ce fût aussi pour moi l’occasion de remercier et féliciter l’équipe du bureau pour son travail tout au long de l’année.
Le lendemain dimanche, le matin est réservé aux derniers préparatifs des équipages et lustrage des voitures.
Vers midi, le jury présidé par Adrien Maeght et composé de Mesdames Béatrice Van Lith et Evelyne Laguens, de Monsieur Pierre-Alain Duplais, Patrick Houdayer se prépare avec l’aide de Patrick Rollet, Vice Président de la FFVE et Jacques Maison, trésorier du Club de l’Auto.
Sur le parking mis aimablement à notre disposition par Monsieur Yves Deshayes directeur de l’hippodrome, une visite détaillée des voitures alignées dans l’ordre de passage devant la tribune, de la plus récente à la plus ancienne, s’impose.
Avec le beau temps, le public très nombreux occupe la tribune mais aussi les accès pour admirer le spectacle des voitures rutilantes et l’élégance des équipages.
Le jury a eu beaucoup de difficultés pour se départager.
L’enjeu : LE VOLANT D’OR du PARIS- DEAUVILLE
Tableau d’art unique réalisé par le dessinateur François de la Cloche et rehaussé par l’encadrement de Piera Cabili
( cadrillage-art.com). Il est offert par le Club de l’Auto pour récompenser le meilleur parmi les meilleurs.
L’auto représentée est une Talbot-Lago T 150 de SS dont le chassis n° 90103 fut confié aux établissements Figoni et Falashi qui ont révélé l’épure de cette fameuse « goutte d’eau » fin juillet 1937.
Ce volant d’or a été attribué à Norma True et Penny Palmano avec leur Jaguar SS 100 de 1936.
Les autres résultats :
catégorie Vétérans :
Graeme Bennet et Vanessa Abbott – Crosley 20/25 Tourer 1914- trophée Lalique
catégorie Vintage :
Daniela et Claude Dolléans – Stutz Vertical boat tail 1928 – trophée Lalique
catégorie Post Vintage :
Norma True et Pennye Palmano – Jaguar SS 100 1936 – Volant d’or
catégorie Après guerre :
Bernard et Anne-Marie Umark – Delahaye 135 MS Guilloré 1948 -trophée Dior
Prix de la plus belle auto :
Lucas Slijpen et Onno Menger ( NL) Talbot London 90 Brooklands 1930
Trophée Peter Moore offert à un équipage français:
Jean-Charles et Frédérique Hazet – Alfa Roméo 6 C 2500 cabriolet Touring
Coups de cœurs du Club de l’Auto : Séjour a l’hotel Normandy
Yvon et Micheline Malandain- Triumph Gloria 1934 et
Bernard et Annie Thibaut – Ford V8 Sedan 1935
Le gâteau anniversaire servi en grande pompe et avec éclats de lumière a clôturé brillamment cette soirée et donné une nouvelle occasion de réunir autour d’Adrien Maeght les anciens du Club de l’Auto, Présidents et membres présents.
La fête s’est terminée dans la bonne humeur sur la piste de danse tard dans la nuit.
Bernard Dortomb
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